Douce mélancolie
J'ai dans la tête la formule bienheureuse de ce cher Victor : "La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste."
Je ne saurais donner meilleure définition à cette douce sensation qui envahit parfois les entrailles.
Tu sais, quand tu n'est pas pas vraiment triste, pas vraiment joyeux, que ton esprit flotte d'une rive à l'autre, sans pouvoir se fixer sur une émotion. Quand ton coeur divague à des envies de tendresse, des envies de caresse, des envies cottoneuses et parfumées...
J'ai des images de printemps, de soleil matinal, de verdure, de lumière reflétée sur un cours d'eau tranquille. Des odeurs d'herbe, des sourires timides, de la peau qui sent bon.
J'aime bien ces rêves éveillés, ces échappées poétiques qui surgissent à des heures incongrues, qui me ramènent délicatement à ma douceur si bien cachée.
Tu te retrouves à sourire de tristesse, mais d'une belle tristesse, celle qui t'inspire les poèmes et te rappelle au bonheur. Celle qui te fait du bien, qui te donne envie d'attraper les jolis moments de la vie.
Celle qui te fait écrire des notes pleines de mièvrerie au milieu de la nuit.